Sébastien Bouchard, Ph. D., est psychologue et se spécialise dans l’étude et le traitement des troubles sévères de la personnalité depuis environ vingt-cinq ans. Il a entre autres développé son expertise clinique au Centre de traitement le Faubourg Saint-Jean du Programme-Clientèle des troubles sévères de la personnalité de l'Institut universitaire en santé mentale de Québec, où il a œuvré pendant dix ans. Aujourd’hui, il pratique la psychothérapie en bureau privée à la Clinique des troubles relationnels de Québec, agit à titre de formateur et offre des services de supervision de cas complexe pour des psychothérapeutes de diverses allégeances théorique répartis à travers la province. Il est auteur ou coauteur d’une vingtaine d’articles ou de chapitres de livre portant sur le trouble de personnalité limite et les cas complexes en santé mentale. Sa thèse de doctorat portait sur les relations conjugales des femmes présentant un trouble sévère de personnalité limite. Ses champs de recherche sont principalement l’étude des relations conjugales des personnes souffrant d’un trouble de la personnalité et l’étude des attitudes négatives des professionnels à l’endroit du trouble de personnalité limite. Enfin, il est membre du conseil d’administration de l’Association québécoise pour les soins et la recherche en troubles de la personnalité (AQSRTP), membre de l’International Society of Schema Therapy (ISST) et de l’International Society for the Study of Personality Disorders (ISSPD).
Parmi les adolescents âgés de 12 à 16 ans, 27 % rapportent avoir pensé s’automutiler dans la dernière année et environ 15 % ont passé à l’acte au moins une fois. L’automutilation non suicidaire est un acte auto-infligé qui provoque des douleurs ou des lésions superficielles, mais qui n’a pas pour but de causer la mort. Souvent faits en secret, ces comportements inquiétants (se couper, se frapper, se mordre, se brûler, etc.) sont associés à diverses sources de détresse et de vulnérabilité : anxiété, conflits interpersonnels, humeur dépressive, cyberintimidation, abus de substances, traumatismes, traits de personnalité limite ou psychose. La problématique est à ce point fréquente et importante que DSM-5 propose de faire de l’automutilation non suicidaire une entité diagnostique à part entière. Sans une bonne compréhension de la fonction de ce comportement suscitant parfois effroi ou dégoût chez les intervenants, certaines interventions peuvent s’avérer vaines, voire contribuer à augmenter le recours à l’automutilation.
Dans cette formation, les participants apprendront à mieux évaluer les différentes fonctions de l’automutilation chez les adolescents et à mettre sur pied un plan d’intervention visant à mobiliser autant l’adolescent en souffrance que son école et son système familial. Elle s’adresse à tous les intervenants travaillant auprès d’adolescents à risque d’automutilation.
Approximativement EUR 125,00 €
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